Les types d’institutions
La prise en charge de la démence doit se faire aussi bien sur le plan médical que social. Les structures d’accueils ce résument aux maisons de retraite, EHPAD (Etablissement d’Ebergement pour Personnes Agées Dépendantes) ou SLD (Service de Soin Longue Durée), des unités de soins spécialisées Alzheimer que l’on peut retrouver en hôpital ou en maison de retraite. Elles présentent l’intérêt de locaux appropriés et d’un soin très adaptés et expérimentés. Ces institutions ne prétendent pas guérir la maladie, mais peuvent retarder la perte d’autonomie. Pourtant elles présentent des limites. Le manque d’institutions dans certaines régions françaises fait que l’institutionnalisation est très dépendante de la variabilité de l’offre. De plus, l’organisation des institutions est dysfonctionnelle.
Les traitements médicaux
Les médicaments
Deux classes thérapeutiques (anticholinestérasiques et antagonistes des récepteurs N-méthyl-D-aspartate au glutamate) sont actuellement disponibles en France. Ces médicaments ne permettent pas la guérison de la maladie, leur objectif est de réduire les symptômes, de ralentir la perte d’autonomie et d’améliorer l’adaptation à la vie quotidienne des malades.
Le choix du traitement dépend actuellement du stade de la maladie (léger, modéré et sévère), seul les neurologues, psychiatres et médecins ayant la capacité en gérontologie peuvent initier le traitement et le reconduire chaque année. En pratique, ces médicaments sont insuffisamment prescrits du fait d’un manque ou d’un retard de diagnostic de la maladie d’Alzheimer. D’autres obstacles sont détectés tels que le manque de crédit pour la recherche fondamentale et le budget très lourd qu’il faudrait dépenser pour la recherche thérapeutique. Un autre médicament a été autorisé en France vise à compenser le déficit cholinergique cérébral des patients, la tacrine. Il permet d’augmenter le taux d’acétylcholine dans le cerveau.
Les traitements médicaux
Les médicaments
Deux classes thérapeutiques (anticholinestérasiques et antagonistes des récepteurs N-méthyl-D-aspartate au glutamate) sont actuellement disponibles en France. Ces médicaments ne permettent pas la guérison de la maladie, leur objectif est de réduire les symptômes, de ralentir la perte d’autonomie et d’améliorer l’adaptation à la vie quotidienne des malades.
Le choix du traitement dépend actuellement du stade de la maladie (léger, modéré et sévère), seul les neurologues, psychiatres et médecins ayant la capacité en gérontologie peuvent initier le traitement et le reconduire chaque année. En pratique, ces médicaments sont insuffisamment prescrits du fait d’un manque ou d’un retard de diagnostic de la maladie d’Alzheimer. D’autres obstacles sont détectés tels que le manque de crédit pour la recherche fondamentale et le budget très lourd qu’il faudrait dépenser pour la recherche thérapeutique. Un autre médicament a été autorisé en France vise à compenser le déficit cholinergique cérébral des patients, la tacrine. Il permet d’augmenter le taux d’acétylcholine dans le cerveau.
La thérapie cellulaire
La maladie d’Alzheimer pourrait être traitée par thérapie cellulaire. Ce formidable espoir repose sur les cellules souches, capables de se transformer en n’importe quel type de cellule ou de tissu.
Le vaccin
Le vaccin
En 1999, sur des souris génétiquement modifiées, le vaccin appelé AN-1792 du Dr Dale Schenk, les a complètement protégés contre la formation de plaques séniles et chez les souris déjà malades, les plaques tendaient même à disparaître. Le vaccin présenterait donc des vertus préventives mais également curatives.
Les essais faits sur des malades à des stades peu évolués montrent que près d’un quart des patients auraient développé des anticorps contre la substance amyloïde. Malheureusement plusieurs cas d’encéphalite se sont déclarés chez les volontaires, les essais ont immédiatement été interrompus. Mais les recherches repris afin de déterminer la cause de l’incident. Le problème serait d’ordre méthodologique, de nouveaux essais sont donc prévus d’ici 2 à 3 ans.
Balnéothérapie
Les propriétés de l’eau, chez la personne âgée, couvrent un long champ d’indication et les techniques utilisées sont variées. Les effets thermiques sont recherchés pour leurs actions sédatives et décontractantes. En pratique, une eau chauffée entre 33 et 35° entraîne la sédation sans risques hypotensifs ni hypothermiques pour des délais d’immersion de 10 à 20 minutes. Cette méthode permet une réduction du travail musculaire, une diminution du tonus posturale et des contractures, d’améliorer les performances de l’équilibre et la coordination proportionnellement au degré d’immersion.
Des effets proprioceptifs sont obtenus par stimulation tactile plus facilement qu’à sec, à cet égard, l’usage de turbulences (vagues, courants, jets immergés) ont pour but de faire prendre conscience à la personne âgée démente, de la relation entre un mouvement et l’ensemble de son corps. Les effets psychologiques du bain sont remarquables: l’activité motrice dans le bain favorise la réapparition de l’audace, de l’esprit de décision et de la vigilance, conduite que l’on espère plus chez certains déments, faute de situation permettant de les apprécier.
Les traitements psychologiques
La psychothérapie
Le travail psychothérapeutique comporte deux volets, un préventif (le moment où la personne se constitue prisonnière de son rôle) et un autre d’accompagnement et de soutien psychologique :
◊ les psychothérapies systémiques familiales : se proposent d’obtenir des réaménagements portant sur des facteurs comme : l’organigramme de la famille, les lois et mécanismes relationnels propres à la famille, la question du pouvoir avec les tensions et le jeu dominant/dominé, les contentieux, la fonction des attitudes et des symptômes, le caractère plus ou moins ouvert du système familial par rapport à l’environnement extérieur. Une thérapie porte généralement sur une dizaine de séances.
◊ une ligne thérapeutique de soin : elle porte sur la réflexion de la fonction de la demande et de la fonction du soin dans l’économie relationnelle, tout le travail sur les émotions mobilisées chez les thérapeute, la défense quotidienne du cadre institutionnel de son fonctionnement et de ses objectifs.
◊ la thérapies individuelles entre patients et thérapeute ou en groupe : elle sont à mettre systématiquement en œuvre et doivent être adaptées le plus possible à la personnalité de chacun. Quelque soit le moteur supposé du trouble en cause, nous sommes convaincu que si les conditions le permettent, on proposera un soutien psychologique individuel, ce qui ne constitue jamais un luxe.
Les traitements psychologiques
La psychothérapie
Le travail psychothérapeutique comporte deux volets, un préventif (le moment où la personne se constitue prisonnière de son rôle) et un autre d’accompagnement et de soutien psychologique :
◊ les psychothérapies systémiques familiales : se proposent d’obtenir des réaménagements portant sur des facteurs comme : l’organigramme de la famille, les lois et mécanismes relationnels propres à la famille, la question du pouvoir avec les tensions et le jeu dominant/dominé, les contentieux, la fonction des attitudes et des symptômes, le caractère plus ou moins ouvert du système familial par rapport à l’environnement extérieur. Une thérapie porte généralement sur une dizaine de séances.
◊ une ligne thérapeutique de soin : elle porte sur la réflexion de la fonction de la demande et de la fonction du soin dans l’économie relationnelle, tout le travail sur les émotions mobilisées chez les thérapeute, la défense quotidienne du cadre institutionnel de son fonctionnement et de ses objectifs.
◊ la thérapies individuelles entre patients et thérapeute ou en groupe : elle sont à mettre systématiquement en œuvre et doivent être adaptées le plus possible à la personnalité de chacun. Quelque soit le moteur supposé du trouble en cause, nous sommes convaincu que si les conditions le permettent, on proposera un soutien psychologique individuel, ce qui ne constitue jamais un luxe.

Pour rester efficace, la mémoire doit être entretenue et sollicitée. L'atelier mémoire répond le mieux aux attentes des personnes atteintes de difficultés mnésiques ou susceptibles de l'être (prévention), en les engageant dans des exercices variés, progressifs et s'étalant dans le temps. Au contact du psychologue qui anime le groupe, chaque participant comprend le fonctionnement de la mémoire, cerne les particularités de sa propre mémoire, et apprend à mettre en pratique les moyens enseignés pour l'utiliser au mieux. Il y a des exercices de calcul, d'expressions orales telles que : trouver la fin des proverbes, trouver des noms de pays, villes commençant par les lettres de l'alphabet, trouver des synonymes, etc. Le jeu du baccalauréat et très utile, ainsi que certains jeux de société qui font appel à des connaissances générales. On peut utiliser différents thèmes (le mariage, la famille, l'école) et des supports divers (livres, anciens cahiers d'école, photos) pour ouvrir un débat avec les personnes, et partager leurs souvenirs.
La rééducation cognitive
A défaut de modèles satisfaisant pour les patients déments, les chercheurs en neuropsychologie ont du recourir le plus souvent à une adaptation des stratégies rééducatives utilisées dans les syndromes amnésiques, voire à une adaptation de stratégie utilisée avec les populations normales. Il s’agit de repérer les déficits et les capacités préservées.
Par exemple, un programme de stimulation cognitive le PAC-FNG est constitué d’exercices regroupés dans des séances collectives qui réunissent 6 à 10 patients avec plusieurs psychologues pendant 1h30 environ deux fois par semaine. Les supports perceptifs utilisés pour les exercices sont plurifactoriels c'est-à-dire visuels, auditifs, sémantiques, spatiaux et en correspondance avec les situations de la vie quotidienne. La limite de cette méthode est qu’elle ne convient pas aux patients déments présentant des troubles phasiques notables ou des troubles du comportement du fait de l’importance accordée à la dynamique du groupe.
L’ergothérapie
Elle consiste à la mise en place d’activités manuelles pour les patients. La réadaptation comportementale et gestuelle est une technique qui s’adresse aux personnes âgées confuses, désorientées et subissant une détérioration mentale. Son principe repose sur l’activation de certaines
fonctions mentales (mémoire, praxie, gnosie) par des stimulations sensorielles auditives, visuelles et sensitives, proprioceptives et extéroceptives. Il s’agit de crée un environnement stimulant et à se resituer dans le temps et l’espace avec des éléments d’aménagement du mobilier créant l’ambiance sociale d’un lieu de rencontre. On cherche à renforcer les automatismes restants, par un travail sur les activités de la vie quotidienne et domestique : transferts et déplacement, habillage, prise de repas. Il n’est pas toujours question de travail sur les habiletés cognitives ou perseptivo-sensorielles et motrices mais parfois seulement un maintien des acquis fonctionnels restants.
Elle consiste à la mise en place d’activités manuelles pour les patients. La réadaptation comportementale et gestuelle est une technique qui s’adresse aux personnes âgées confuses, désorientées et subissant une détérioration mentale. Son principe repose sur l’activation de certaines

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