Cette affection neurologique a des conséquences sur le développement psychologique. Il y a des répercutions dans la vie quotidienne et la dépendance à autrui est de plus en plus grande avec l’installation progressive des déficits des fonctions cognitives qui nous permettent de reconnaître et d’agir sur le monde extérieur. On ne meurt pas de la maladie d’Alzheimer mais de ses conséquences. Les premiers troubles visibles sont les troubles de la mémoire et du comportement.
Les troubles cognitifs
◊ les troubles de la mémoire inaugurent la maladie dans 3 cas sur 4. Ils portent dans un premier temps sur des faits récents (détails de la vie quotidienne, jours de la semaine) puis sur des faits anciens (dates historiques, anniversaire) En fin d’évolution, l’altération de la mémoire est massive.
◊ les troubles du langage ou aphasie observables dans 40% des cas de démences débutantes et 5% des démences sévères. Ils perturbent l’expression et plus tardivement la compréhension. La compréhension non verbale est conservée et le langage écrit est souvent plus précocement altéré que le langage oral.
◊ les troubles praxiques sont l'incapacité de faire des gestes malgré des fonctions sensorielles intactes. Il en existe plusieurs types dont l’apraxie idéomotrice (incapacité à réaliser des gestes symboliques), l’apraxie idéatoire (perte d’utilisation des objets en capacité réelle). Ces troubles sont les plus handicapant.
◊ les troubles gnosiques incapacité à reconnaître des objets ou personnes malgré des fonctions sensorielles intactes.
◊ les troubles de l’orientation temporo-spatiale qui s’intensifient au fur et à mesure
◊ les troubles des fonctions exécutives incapacité à penser de façon arbitraire, à planifier et à organiser dans le temps
◊ les troubles du raisonnement qui ne permettent plus l’adaptation à une situation nouvelle
◊ les troubles attentionnels responsables d’une grande distractibilité
Les troubles comportementaux
A un stade précoce, on observe un défaut d’initiative, un désintérêt et un repli sur soi de la personne malade. A un stade plus tardif, l’agitation peut parfois s’accompagner d’agressivité, une incapacité à rester en place. Il existe également des comportement aberrants : comptage à voix haute, trouble du sommeil, troubles circadiens et des troubles des conduites alimentaires avec une perte d’appétit.
Les troubles neurologiques
Le stade tardif de la maladie est marqué par des troubles de la marche (rétropulsion : tendance à la chute en arrière, pas raccourcis et très longs) Des crises d’épilepsie peuvent également être observées.
Les troubles psycho-affectifs
Les troubles cognitifs
◊ les troubles de la mémoire inaugurent la maladie dans 3 cas sur 4. Ils portent dans un premier temps sur des faits récents (détails de la vie quotidienne, jours de la semaine) puis sur des faits anciens (dates historiques, anniversaire) En fin d’évolution, l’altération de la mémoire est massive.
◊ les troubles du langage ou aphasie observables dans 40% des cas de démences débutantes et 5% des démences sévères. Ils perturbent l’expression et plus tardivement la compréhension. La compréhension non verbale est conservée et le langage écrit est souvent plus précocement altéré que le langage oral.
◊ les troubles praxiques sont l'incapacité de faire des gestes malgré des fonctions sensorielles intactes. Il en existe plusieurs types dont l’apraxie idéomotrice (incapacité à réaliser des gestes symboliques), l’apraxie idéatoire (perte d’utilisation des objets en capacité réelle). Ces troubles sont les plus handicapant.
◊ les troubles gnosiques incapacité à reconnaître des objets ou personnes malgré des fonctions sensorielles intactes.
◊ les troubles de l’orientation temporo-spatiale qui s’intensifient au fur et à mesure
◊ les troubles des fonctions exécutives incapacité à penser de façon arbitraire, à planifier et à organiser dans le temps
◊ les troubles du raisonnement qui ne permettent plus l’adaptation à une situation nouvelle
◊ les troubles attentionnels responsables d’une grande distractibilité
Les troubles comportementaux
A un stade précoce, on observe un défaut d’initiative, un désintérêt et un repli sur soi de la personne malade. A un stade plus tardif, l’agitation peut parfois s’accompagner d’agressivité, une incapacité à rester en place. Il existe également des comportement aberrants : comptage à voix haute, trouble du sommeil, troubles circadiens et des troubles des conduites alimentaires avec une perte d’appétit.
Les troubles neurologiques
Le stade tardif de la maladie est marqué par des troubles de la marche (rétropulsion : tendance à la chute en arrière, pas raccourcis et très longs) Des crises d’épilepsie peuvent également être observées.
Les troubles psycho-affectifs
On observe une modification de l’humeur et principalement la dépression. Les idées délirantes sont fréquentes, dans 30 à 38% des cas, on observe également des hallucination (21 à 49% des cas)

Quelques chiffres
3% des personnes âgées de 65 à 74 ans ont la maladie d’Alzheimer, tout comme 18,7% des 75-84 ans et 47,2% des plus de 85 ans.
Le nombre de nouveaux cas par an des démences est de 8/ 1000 personnes par an chez les hommes et 14/1000 chez les femmes. On observe 10 nouveaux cas de démence chaque année pour 1000 personnes de plus de 65 ans. Ce taux augmente de 2 /1000 par année pour les 65-69 ans, de 70 /1000 pour les plus de 90 ans.
Le nombre de cas existants chez les personnes de plus de 65 ans est estimée à 5% et celui-ci augmente avec l’âge. Dans 50 ans, ce nombre risque d’être multiplié par 3, le nombre de cas des personnes de 75 à 84 ans va doubler et ce même nombre va quadrupler après 85 ans. Des études ont montré que la prévalence est moindre au Japon et en ex URSS, pour des raisons encore mal connues.
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